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DÉCHETS INFORMATIQUES
1. Premier contact
Pour leurs vacances, Alain et Catherine ont décidé de venir faire du camping sur le bord de la côte vendéenne, aux Sables d'Olonne. Ils se sont trouvé un petit camping très sympa à Olonne sur Mer, il n'y a qu'à traverser la forêt côtière pour arriver à la plage. Crevés par le voyage, la chaleur, et l'installation du campement. Ils mangent hâtivement une salade composée que Catherine avait préparée à l'avance, puis vont se coucher et s'endorment très rapidement.
Vers minuit, Alain se réveille avec une forte envie d'aller aux toilettes. Alors qu'il va sortir de la tente, il entend distinctement des gémissements. Ceux-ci viennent de l'emplacement d'en face. Leurs voisins sont en train de faire l'amour, une veilleuse allumée et leur tente ouverte en raison de la chaleur encore pesante. Ils ne se savent pas observés et agissent sans retenue. Alain est excité dans ce rôle de voyeur, il se masturberait bien en les regardant mais pour l'instant il a vraiment trop envie d'aller uriner. Il sort de sa tente et, tout en restant dans l'ombre, se dirige discrètement vers les toilettes pour ne pas éveiller l'attention de l'autre couple. C'est en arrivant près des lampadaires éclairant les pourtours du bloc sanitaire, qu'il se rend compte que le short qu'il a enfilé pour sortir laisse apparaître une bosse très visible. Heureusement, à cette heure-ci il n'y a personne et il peut se soulager dans un urinoir, le sexe encore gonflé, sans être remarqué. Il repense à ce qu'il vient de voir et se surprend à commencer une masturbation dans les toilettes, mais il se dit qu'il vaut mieux retourner à sa tente pour profiter du spectacle en live. Alain revient avec moult précautions pour rester discret. La tente d'en face est toujours allumée. Tant mieux. Il rentre dans sa tente, retire son short et prend son sexe en main. A ce moment, le couple d'en face éteint la lumière et s'endort. Partagé entre l'envie de se masturber et celle de dormir, Alain finit par céder à Morphée plutôt qu'à Eros.
Le lendemain matin, Alain est le premier à se réveiller. Il prend sa trousse de toilette et va au bloc sanitaire. Toutes les douches sont déjà occupées. Alain peste, puis il constate qu'il reste au fond 4 douches libres. Elles sont d'un modèle différent, sans porte, avec juste un petit panneau vertical pour assurer un minimum d'intimité. Il n'a pas envie d'attendre et va à l'une des 2 les plus au fond pour être tranquille. Alors qu'il a commencé à se savonner, ce sont ses voisins qui arrivent à leur tour et entrent ensemble dans la douche face à la sienne. L'eau ne coulant pas, ils n'ont pas du faire attention à sa présence et sont entrés spontanément dans cette douche, comme s'ils étaient habitués à toujours aller dans celle-ci. Ils font couler l'eau et commencent immédiatement à se savonner mutuellement. Leurs savonnages se muent rapidement en caresses puis en masturbations réciproques. Alain ne perd aucune miette de ce spectacle et se masturbe également en les regardant. Il est fort heureux de pouvoir reprendre ce qu'il n'avait pas pu terminer la nuit dernière. La femme d'en face finit par jouir sous les assauts des doigts de son ami. Ils ne semblent pas s'être rendu compte de la présence d'Alain face à eux, ou bien ils font semblant de rien. Alain se laisse aller et crache plusieurs jets de sperme qui vont se coller sur le panneau de stratifié séparant les douches. Le couple se rhabille et quitte les douches, Alain en profite pour nettoyer la trace de sa jouissance, il termine de se laver et retourne à son tour vers son campement. Le bruit de la fermeture éclair de la tente achève de réveiller Catherine, qui somnolait depuis qu'il était parti à la douche. Il ne peut s'empêcher de lui raconter ce qu'il a vu cette nuit et ce matin, ce qui la laisse indifférente au grand dam d'Alain.
Le reste de la matinée passe doucement. Une fois que Catherine a pris sa douche, ils vont faire quelques courses et achèvent de déballer le contenu du coffre de la voiture. Cela les amène à l'heure du repas, assez léger, en prévision de la baignade imminente. Il est tôt quand ils quittent le camping en direction de la plage. Le temps de traverser les deux kilomètres de forêt et ils arrivent à la barrière dunaire, dernier obstacle avant de pouvoir enfin contempler l'immensité bleutée. Le sable fin s'étend à perte de vue. Etant donné l'heure, il y a encore très peu de monde sur la plage. Ils décident néanmoins de marcher quelques centaines de mètres pour éviter la foule, qui viendra inévitablement envahir ce petit paradis dans une heure au plus. Ils constatent, surpris, que certaines des personnes déjà présentes sont nues. Ils en concluent que le naturisme est probablement autorisé sur cette plage. Cela ne les choque pas particulièrement et ils se mettent en maillot comme ils l'avaient prévu. Catherine porte un maillot une pièce très prude. Alain est particulièrement content d'être installé sur la zone naturiste. Son côté voyeur s'affirme, il ne peut s'empêcher d'observer les va et vient des autres personnes, surtout quand celles-ci se déshabillent.
C'est ainsi qu'il voit arriver leurs voisins de camping une heure après eux. Alain essaye à nouveau d'intéresser Catherine à ces voisins dont le comportement l'excite.
- Tiens, voila nos voisins de camping.
- Ceux qui font des cochonneries sous la douche?
Au moins, elle a déjà retenu l'essentiel. Satisfait, Alain essaye d'en faire plus.
- Tu penses qu'il vont se mettre nus?
- Humm... Oui, c'est possible.
- Pourquoi ça?
- Parce qu'on est sur une zone naturiste.
- Mais nous aussi et on n'est pas nus.
- C'est parce qu'on ne savait pas. Mais maintenant, il y a plus de monde.
Alain se demande si Catherine aurait accepté de venir sur la zone naturiste s'il y avait eu autant de monde que maintenant. Enfin, on ne se marche quand même pas dessus. Leurs plus proches voisins de plage sont au moins à cinquante mètres, mais au fur et à mesure que la plage se peuple, l'espacement diminue. Leurs voisins viennent s'installer à une trentaine de mètres d'eux. Ils sont les plus proches. L'ont-ils fait exprès? Ce serait surprenant. Il est improbable qu'ils aient réussi à reconnaître leurs voisins de camping à une telle distance. Ils posent leur sac de plage, allongent leurs serviettes sur le sable, et se dénudent entièrement sous le regard d'Alain, mais aussi celui de Catherine, qui a regardé toute la scène. Alain, encore plus excité par cette promiscuité toute relative, essaye d'aller plus loin.
- Tu avais raison chérie. Dis, tu ne voudrais pas te mettre nue toi aussi?
- Ça va pas?
- Mais non, tout le monde l'a fait autour de nous, on va se faire remarquer. Il vaudrait mieux se déshabiller.
- Eh bien, fais-le si tu veux.
Alain est bien obligé de tomber le slip pour rester cohérent avec lui-même et espérer, par la suite, convaincre Catherine d'en faire autant. Malgré tout, gêné par sa pudeur, il se place sur le ventre et continue à observer l'autre couple du coin de l'oeil.
Au bout de quelque temps, Alain voit un jeune homme s'allonger dans le prolongement de l'entrejambe de sa voisine, à même pas dix mètres d'elle. C'est alors qu'il réalise qu'elle doit avoir ses jambes entrouvertes, exhibant son intimité aux passants. Alain observe la scène, excité à l'idée de ce qui va bien pouvoir se passer, il ne va pas être déçu. Sa voisine écarte encore plus les cuisses. Son mari avance alors sa main et caresse le sexe de sa femme sous le regard du jeune homme, qui n'en perd pas une miette, et d'Alain, gagné par une excitation de plus en plus intense. Le jeune homme se lève et va dire quelques mots au mari, qui lui répond en montrant la dune. Alain n'entend rien mais se doute que cette discussion doit avoir un caractère érotique. Ils se lèvent et quittent tous les trois la plage en direction de la dune, parsemée de buissons propices à toutes sortes d'ébats. Alain se dit que l'occasion est trop belle.
- Chérie, veux-tu bien faire quelques pas avec moi sur la plage?
- Pourquoi pas?
Ils se lèvent. Alain commence à se faire à la nudité et n'est absolument pas gêné, à côté de à sa femme, qui est toujours en maillot. Cette inégalité de tenue aurait même plutôt tendance à l'exciter encore un peu plus, son corps exposé impudiquement au regard des autres mais pas celui de sa femme. Heureusement que Catherine n'y fait pas trop attention, car le sexe d'Alain s'est gonflé entre temps, sous l'effet de ces pensées perverses. Ils longent quelque temps la dune, puis Alain suit les traces laissées par leurs voisins il y a quelques instants, Catherine hésite à le suivre.
- Pourquoi aller par là? La plage est assez grande.
- Fais moi confiance, viens voir.
Ils montent sur la dune, les traces obliquent vers un bouquet de buissons. Alain et Catherine s'avancent, ils finissent par entrevoir des corps derrière le feuillage. Ils continuent encore un peu et peuvent sans difficulté voir ce qui se passe.
Allongés à même le sable et placés en triangle, Le jeune homme masturbe la femme, celle-ci fait de même à son mari, tandis que ce dernier branle le jeune homme. Alain essaye de caresser et de déshabiller sa femme, mais celle-ci résiste et retourne à la plage alors que les trois autres s'apprêtent à passer à des caresses buccales. Alain regagne la plage à son tour et rejoint sa femme qui prend la parole.
- Ils ont l'air de bien s'amuser nos voisins.
- Ah, ça je dois dire qu'ils ne se gênent pas.
Après un bref silence, Alain décide de revenir à la charge.
- Tu ne voudrais pas retirer ton maillot pour me faire plaisir?
- Pour exciter les mateurs du coin? Non merci.
- Mais non, juste pour moi.
- Tu es déjà assez excité, tu as vu la taille de ton sexe?
- Il est un peu gros.
- Tu es à la limite de l'érection, oui. Si tu étais en maillot, ça se verrait beaucoup moins.
Alain en rajoute en espérant finir par convaincre Catherine.
- Mais je ne me sens pas gêné. J'assume. Je peux aller et venir comme ça.
- Je le crois pas.
- Alors on parie? Si je le fais tu te déshabilles?
- Hum... Peut-être.
Rien qu'à cette perspective, le sexe d'Alain se redresse. Comme il l'avait dit, il se relève avec son érection et fait un grand tour aux environs puis revient, le sexe toujours en l'air.
- J'ai gagné.
- C'était un peu facile. Si tu masturbais devant moi?
C'est avec plaisir qu'Alain s'exécute. Tourné sur le flanc vers sa femme, prenant appui sur un coude et se branlant discrètement de l'autre main. Trop excité par cette situation, par sa femme en maillot et lui nu, par ses voisins qui s'envoient en l'air à côté, par les voyeurs qui l'observent peut-être en ce moment, il ne prend pas longtemps à venir. Un long jet de sperme gicle hors de son sexe et file droit sur le maillot de bain de sa femme.
- Je crois que tu vas être obligée de le retirer.
- C'est malin. Je n'avais pas besoin que tu me le salisses pour que je le retire.
- Excuse moi, c'est parti tout seul.
Catherine retire discrètement son maillot. Et s'allonge sur le dos. La tentation est trop forte, Alain avance sa main et la pose à plat sur le ventre de sa femme. Elle ne réagit pas. Il décide alors de descendre vers le pubis, puis d'atteindre le sexe. Catherine se laisse faire, elle entrouvre même un peu les cuisses pour faciliter le passage de cette main qui lui donne tant de plaisir. Décontractée, elle s'oublie et se laisse masturber jusqu'à la jouissance. Apaisée, calmée, ravie, elle se tourne vers son mari et lui dit dans un sourire empreint de plénitude.
- Merci, tu m'as fait le plus grand bien. Finalement je me sens mieux comme ça. Offrant mon corps au soleil et au souffle de l'air.
Ils s'embrassent longuement, puis s'en vont jouer dans l'eau, nus et libres, pour se remettre de leurs émotions. Catherine sent bien les regards de certains hommes se poser sur elle, mais ça ne la gêne plus, le plaisir d'être vue est le plus fort. Alain voit bien, lui aussi, ces autres hommes qui observent sa femme, mais il en ressent surtout de la fierté et aussi du plaisir. Content d'être arrivé à ses fins, mais il a de nouvelles idées en tête.
Le soir venu, Alain et Catherine ont prévu de faire des merguez pour leur repas. Ils vont donc au barbecue mis à disposition dans cette partie du camping. En arrivant sur place, ils constatent que leurs voisins viennent également d'y arriver. Ils décident donc de prendre le repas ensemble et de faire plus ample connaissance. Ils s'appellent Gilles et Sylvie et sont eux aussi de la région parisienne. La soirée s'écoule tranquillement, en parlant de tout et de rien, mais pas une seule allusion à la plage. Une fois le repas terminé, ils se séparent, tous de fort bonne humeur. Alain et Catherine vont faire un petit tour à pied, histoire de profiter de la fraîcheur toute relative, prétexte à de nombreuses caresses tendres et complices. Ils rentrent à la nuit tombée, et peu de temps après vont se coucher. Alain pense à quelque chose.
- Je me demande s'ils vont recommencer comme hier soir.
- Tu crois?
- Peut-être. On verra bien s'ils rentrent avant qu'on s'endorme.
Ils laissent leur tente ouverte et se mettent à discuter tranquillement pour passer le temps. Ils n'y pensent plus, quand un quart d'heure plus tard, Gilles et Sylvie arrivent devant leur tente. Alain et Catherine se taisent et attendent de voir ce qui va se passer. Leurs voisins jettent un coup d'oeil circulaire, n'ayant vu personne aux environs, ils se déshabillent à l'extérieur de la tente, ce qui est nettement plus pratique. Une fois nus, ils se glissent à l'intérieur, allument la veilleuse et commencent à se caresser mutuellement le corps. Observant cela en voyeurs, Alain et Catherine, sont excités et se mettent à se caresser aussi. Après les caresses, leurs voisins décident de se placer en position de 69, et tout naturellement, Alain et Catherine en font autant. Les deux couples alternent les positions, les deux voyeurs prenant un réel plaisir à copier ce que font leurs deux voisins.
2. Découvertes
Le lendemain matin, le réveil d'Alain et Catherine est tardif. Il faut dire qu'ils ont suivi leurs voisins jusqu'à ce qu'ils s'arrêtent, repus de jouissance, peu après minuit. Ils prennent leurs affaires de toilette et filent ensemble à la douche, mais à cette heure-ci toutes les cabines sont occupées. Alain se souvient d'hier.
- On n'a qu'à aller dans les cabines ouvertes.
- Pour me faire mater pendant que je me savonne? Pas question.
- Si on prend les deux douches du fond, on sera face à face, tranquilles.
- Mouais.
- Allez, ça me ferait super plaisir.
- Bon, d'accord, allons-y.
Ils vont dans les deux douches les plus au fond et commencent à faire couler l'eau. Alain a, à nouveau, une idée sexy qui lui traverse l'esprit, décidément ses voisins n'arrêtent pas de l'inspirer.
- Dis chérie, tu ne voudrais pas te raser le sexe?
- T'es pas bien?
- Mais si, de nombreuses autres femmes le font sur la plage.
- Je ne veux pas.
- Sois sympa. Ce serait excitant.
- Tu as vu qu'il y a aussi des gars qui se rasent le sexe?
- Euh... J'ai moins fait attention.
- Tu vois ce que je veux dire?
Alain réfléchit un court instant. Après tout, ce serait dommage de ne pas essayer, l'excitation est trop forte et, de toute façon, ça repoussera.
- Bon, d'accord. Alors, je le fais aussi.
Alain sort un rasoir neuf qu'il passe à sa femme, il décapsule la bombe de gel de rasage et en fait couler une bonne quantité dans sa main, puis il lui passe également. Catherine se sert à son tour une dose de gel et regarde comment fait son mari pour l'appliquer et la faire mousser. Se saisissant ensuite de leurs rasoirs, ils mettent à nu leur intimité, ce qui n'est pas toujours aisé vu la quantité de poils à raser. Il aurait peut-être été préférable de procéder auparavant à un débroussaillage préliminaire, mais Alain n'y a pas songé et de toute façon il n'avait rien sous la main pour le faire. Une fois leurs sexes dégagés de cette barrière pileuse, ils terminent de se laver, s'essuient et terminent en se passant la lotion après-rasage adoucissante d'Alain. C'est pour eux la première occasion d'une caresse avec ce fameux contact direct avec la peau, si sensuel, si érotique. Ne pouvant réprimer l'envie de découvrir cette sensation nouvelle, ils se masturbent, chacun dans sa cabine de douche, en observant l'autre faire de même. Ce plaisir inédit pour eux les amène rapidement à l'orgasme, l'un et l'autre. Comme la veille, Alain macule de sa semence les cloisons des douches. Au sortir du bloc sanitaire Catherine adresse un sourire à son mari.
- Merci, tu m'as fait découvrir de magnifiques sensations.
- Merci, à toi aussi, de m'avoir fait faire de même. C'est trop bon.
Tout en traversant la foule, ils continuent leur conversation à voix basse. Visiblement toujours excités.
- J'ai hâte de te lécher le sexe.
- Et moi de te sucer. On va dans la tente tout de suite?
- Laisses moi le temps de récupérer un peu. On va d'abord aller faire les courses.
Le temps de passer prendre de quoi manger à midi et ils retournent s'enfermer dans la tente durant le reste de la matinée. Le temps de découvrir cette sensualité à fleur de peau. Un poil de plaisir en plus pour quelques poils de pubis en moins.
Comme la veille, ils mangent légèrement et rapidement. Ils n'ont pas vu leurs voisins de la matinée, ceux-ci ont du partir avant leur réveil. Une fois terminé, ils quittent le camping, toujours aussi tôt, en direction de la plage. Contrairement à la veille, ils se rendent directement sur la zone naturiste en toute connaissance de cause, et l'installent à peu près au même endroit que la veille. Alain se met immédiatement nu tandis que Catherine sort son maillot de bain de son sac. Alain réagit de suite.
- Attends, tu ne vas pas remettre ton maillot?
- Euh... Excuses moi, l'habitude.
Et Catherine se dénude sans gêne, car il n'y a pas grand monde aux environs pour l'instant, et elle s'allonge immédiatement sur le dos. Alain la regarde, allongée comme ça, son sexe, impudique à souhait, offert aux regards des voyeurs. Quel délice! Qu'est-ce que j'ai envie de lui caresser le corps, se dit-il. Ici, devant tout le monde. Après tout, elle acceptera bien une couche de crème solaire. Ce qui est dommage, c'est qu'il n'y a pas grand monde aux alentours, pas de voyeurs pour l'instant. C'est en observant les environs, qu'il croise le regard de ses voisins qui arrivent à leur tour sur la plage. Ils l'on vu, sourient et se dirigent vers eux. Dommage pour la crème solaire, mais il n'ose imaginer où pourra les mener cette rencontre inespérée.
- Chérie, nos voisins de camping arrivent vers nous.
Immédiatement, Catherine se retourne sur le ventre, encore pudique, tandis que son mari, malgré lui, remonte ses jambes pour poser ses bras croisés sur les genoux.
C'est Gilles qui engage la conversation.
- Bonjour, j'ignorais que vous faisiez du naturisme. Rassurez-vous, nous aussi. Ça ne vous dérange pas si l'on est voisins ici aussi?
Alain est ravi de cette situation et de la tournure possible des évènements.
- Non, pas du tout, installez-vous.
Sa femme l'est beaucoup moins. Alors qu'elle se passerait déjà bien d'être nue avec des personnes à bonne distance, s'il y a en plus de la promiscuité, sa pudeur risque de reprendre vite le dessus. Heureusement qu'elle s'est mise sur le ventre avant leur arrivée. Mais le problème, c'est qu'elle ne va pas pouvoir rester dans cette position tout l'après-midi. Pendant qu'ils s'installent, Sylvie murmure quelques mots à l'oreille de son mari qui acquiesce. Une fois installés, Gilles s'adresse à Alain.
- Tu es déjà venu sur cette plage?
- Ben, hier.
- Oui, mais avant.
- Euh... Jamais.
- Alors tu ne la connais pas. Viens, je voudrais te monter un truc.
Alain se lève, un peu gêné. L'autre couple ne peut s'empêcher de remarquer son sexe rasé qu'il dissimulait jusqu'à présent. Gilles commence à marcher.
- Viens.
Après quelques dizaines de pas, Gilles se confie à Alain.
- En fait, je n'ai rien de spécial à te montrer. Mais ma femme voulait être seule avec la tienne. J'espère que tu ne m'en veux pas.
- Non. Pas de problème.
- Sur? Parce qu'elle la trouve très belle. Elle va peut-être lui faire des avances.
A cette idée, un flux de picotements traverse le corps d'Alain.
- Vraiment? J'espère que ma femme se laissera faire.
- Nous saurons ça au retour. Allons quand même faire un tour.
Sylvie s'est installée à côté de Catherine. L'avantage sur la plage, c'est le fait de pouvoir recourir à l'enduction de crème solaire comme contact érotisant. Sylvie ne s'en gêne pas, elle s'allonge sur le dos puis tend le flacon de lait bronzant à Catherine.
- Peux-tu me passer de la crème solaire dans le dos?
Catherine s'exécute à contrecoeur, agenouillée à côté. Tout d'abord, parce qu'elle aurait préféré rester allongée, et que se relever pour s'occuper de Sylvie va l'obliger à lui révéler sa poitrine et peut-être même plus d'intimité si elle ne garde pas les jambes bien serrées. D'autre part, elle n'a jamais caressé le corps d'une autre femme et n'en avait jamais eu l'idée. Question d'éducation après tout, et depuis hier, toute celle-ci part en miettes par petits bouts, se dit-elle. Jusqu'où cela va t-il aller? Elle se place à côté de sa voisine et commence par les épaules. Sylvie retire ses lunettes de soleil, elle permet ainsi à Catherine de savoir où se porte son regard. Elle le sait et l'a fait exprès. La gêne monte dans l'esprit de Catherine, après l'avoir regardée dans les yeux, sa voisine descend ostensiblement sur la poitrine, qu'elle observe sans retenue. Jamais Catherine ne s'est jamais sentie aussi offerte au regard d'une autre personne. Puis les yeux de Sylvie descendent encore, plus bas que le nombril. Elle va voir que je me suis rasé le sexe, se dit Catherine. Les épaules terminées, il lui faut bien bouger pour aller plus bas. Même aussi rapide qu'elle ait pu le faire, son mouvement de translation s'est immanquablement accompagné d'un bref écartement de ses jambes. Sylvie n'a pas relâché l'étreinte de son regard. Elle a tout vu, c'est sur, son pubis, ses lèvres imberbes, peut-être même plus. Que faire? Agir comme si de rien n'était? Elle reprend l'application de crème. Passant rapidement sur les fesses, puis les jambes. Soulagée, Catherine retourne s'allonger en s'efforçant de ne pas se tourner vers sa voisine. Elle s'affale, soulagée, sur sa serviette. Ouf! C'est fini, se dit-elle.
En fait, pas vraiment. Sylvie n'est pas encore allée au bout de son idée. Elle se redresse sur les épaules et observe le dos de Catherine.
- Tu ne t'es pas mis de crème solaire sur le dos. Je te dois bien ça.
- Quoi?
- Ben, je vais t'en mettre.
Et le calvaire continue pour Catherine, alors qu'elle croyait qu'il était terminé. Sylvie commence également par les épaules, avec une infinie douceur. Malgré elle, mais est-ce réellement malgré elle, Catherine se tourne vers sa voisine. Elle peut à son tour voir sa poitrine s'agiter sous l'effet des mouvements de ses bras. Elle n'oserait pas, mais finalement si, son regard se porte sur le bas-ventre de celle qui lui caresse si bien le dos. Placée tout simplement jambes croisées, en tailleur, elle laisse tout le champ libre à Catherine pour l'observer. Ce triangle de poils joliment taillés sur le pubis, ces charmantes lèvres si bien épilées et entrouvertes sous l'effet de cette position indécente. Toute son intimité ainsi offerte sans gène au regard de sa voisine. Elle sent les mains descendre jusqu'à la taille, puis d'un bond elle saute aux pieds. Pourquoi? Se demande Catherine. Les caresses remontent maintenant le long des jambes, tout droit en direction de... Non? Si! C'est donc ça. Que faire? La caresse s'est interrompue à quelques centimètres de l'objet du désir et reprend immédiatement sur les fesses, parcourues en de longs cercles concentriques. En synchronisant les mouvements de ses deux mains, Sylvie arrive à écarter les fesses, dévoilant la raie culière de Catherine. Cette dernière a bien senti l'air frais effleurer sa rosette, comme une caresse. Jusqu'où va t-elle aller? Du bout des doigts Sylvie continue sa caresse et retourne vers le haut des cuisses. Catherine sent le retour de ces doigts. La gène se change en plaisir. Le plaisir en désir. Elle n'en peut plus et comme une invite on ne peut plus explicite, elle écarte légèrement les jambes, juste ce qu'il faut pour révéler la fente de son sexe à sa voisine. Il n'y a rien à regretter, dès qu'elle a fait ceci, Sylvie vient caresser les lèvres, parcourant le mince sillon à plusieurs reprises. Quel plaisir! Catherine écarte plus les jambes, cette fois-ci, elle veut que sa voisine entre en elle. Elle n'est pas déçue, dans l'instant suivant, sa grotte sec
rète est explorée, le clitoris caressé. L'excitation est telle que Sylvie a à peine commencé à lui masturber le bouton d'amour entre ses doigts qu'elle jouit. Là, sur la plage, sous le regard d'éventuels voyeurs et sous les doigts d'une femme. Sylvie revient plus près de Catherine, les doigts recouverts de cyprine. Tout en regardant sa voisine droit dans les yeux, elle se lèche les doigts. En voyant cela, une décharge d'électricité traverse le corps de Catherine. Sylvie se penche vers elle.
- Tu as aimé?
- Beaucoup.
- C'est ta première fois avec une femme?
- Oui.
Sylvie s'allonge à côté de Catherine, qui est exténuée par le plaisir qu'elle vient de recevoir.
Y a t-il eu des voyeurs pour observer ces attouchements? Au moins deux en tout cas. Alain et Gilles redescendent de la dune sur laquelle ils étaient postés depuis le début. Ils arrivent, le sexe légèrement gonflé, les yeux brillants de désir, le sourire aux lèvres. Alain s'approche de sa femme pour lui murmurer au creux de l'oreille.
- Je t'ai vue te faire caresser et jouir.
Catherine sent son visage rougir à cette évocation. Elle ne sait comment l'interpréter. Jalousie ou excitation?
- Et... Tu as apprécié?
- Beaucoup. J'ai envie de te faire l'amour tout de suite.
Et il joint son geste à la parole, placé à côté de sa femme, il commence à lui caresser le corps, tandis que Gilles fait de même à la sienne. Les deux hommes se regardent, appréciant ce plaisir partagé. D'un simple mouvement de tête, désignant la dune et ses buissons, ils entraînent leur compagnes vers cet endroit propice à des jeux plus explicites. Les deux femmes s'allongent côte à côte, mais tête bêche, et recommencent à se caresser. Catherine a oublié la retenue qui était sienne il y a encore vingt minutes et elle parcourt avec plaisir les courbes du corps de sa voisine. Les deux hommes viennent leur sucer les seins, leur lécher le sexe. Alors que Sylvie ressort deux doigts du sexe trempé de Catherine, elle les présente à Alain qui les suce avec délectation, excité de ce premier contact érotique avec une femme qui n'est pas la sienne, sous les yeux de la sienne. Catherine a bien senti le trouble de son mari à ce moment, à son tour, elle va chercher de la cyprine dans le conduit d'amour de Sylvie et le présente à Gilles comme une offrande. Il lui suce les doigts avec attention, jouant de sa langue, tournant autour, les aspirant tous les deux. Alain n'en croit pas ses yeux, il a l'impression de voir Gilles effectuer une fellation sur les doigts de sa femme. N'en pouvant plus, son sexe pénètre promptement Catherine. Cette situation est telle, qu'au bout de quelques allers-retours seulement, ne se contrôlant plus, il déverse sa semence au fond sa femme dans un râle de jouissance. Il n'en faut pas plus pour exciter Gilles qui pénètre à son tour sa femme. Habitué à ce genre de situation érotique, il contrôle son plaisir et peut faire durer ses allers-retours plusieurs minutes, durant lesquels Alain caresse Catherine, qui elle-même caresse Sylvie, jusqu'à la jouissance simultanée de Gilles et de sa femme. Ivres de plaisir, ils retournent vers la plage en titubant. Alain se permet une confidence à leurs nouveaux amis.
- Tu sais, hier soir, nous vous avons regardé faire l'amour.
- Et ça vous a plu?
- Oui, nous avons fait les mêmes choses que vous.
- Je me doutais que vous pourriez nous voir. J'y pensais depuis le matin.
- Ah! La douche!
- Oui, vous n'avez jamais essayé?
- Un peu, ce matin. On était dans des cabines face à face.
- J'imagine!
Ils s'allongent tous les quatre. Epuisés. Profitant du beau soleil qui baigne cette journée d'été. La somnolence les gagne
3. Une soirée mémorable
En fin d'après-midi. Chacun se rhabille et plie ses affaire. C'est, tous les quatre, comme de vieux amis, qu'ils reprennent le sentier forestier bordé de pins qui les conduit jusqu'au camping. Chemin faisant, Alain et Catherine proposent une sortie au restaurant ce soir. Approbation de Gilles et Sylvie qui sont heureux à l'idée de cette petite soirée. De retour au camping, après un passage obligé par les douches, chacun s'habille en tenue d'été. Les femmes ont choisi de mettre une jupe toutes les deux. Alors qu'Alain est dans sa tente, à finir de s'habiller, et ce n'est pas facile dans une canadienne deux places, il voit Sylvie, en face, se pencher vers sa tente. Est-ce involontaire, est-ce fait exprès? Toujours est il que sa jupe remonte très haut dans le mouvement, il voit toutes les cuisses, le haut des cuisses, la fente de son sexe. Non? Si! Elle ne porte pas de culotte! Ce picotement caractéristique, qu'il ressent depuis qu'il a rencontré ses voisins de camping, le parcourt encore. Elle a osé! L'excitation le gagne, il sort de la tente et va voir Catherine qui est affairée dans le coffre de la voiture.
- Tu sais quoi? Sylvie n'a pas mis de culotte.
- Non?...
- Si, je te dis. Elle vient de se pencher et j'ai pu voir tout son sexe.
- Petit voyeur.
- Je me suis dit... Enfin, si tu veux bien...
Catherine vient de comprendre où il veut en venir.
- Quoi donc?
- Eh bien... Faire pareil...
- Ça va pas?
- Ça m'a mis dans un état. Allez fais le s'il te plait.
Catherine réfléchit un peu. Après tout. Ce qui s'est passé jusqu'à présent n'a été que plaisir et jouissance, pourquoi ne pas se laisser aller et continuer.
- D'accord, mais donnant donnant.
- Qu'est-ce que tu veux que je fasse?
- Je ne sais pas encore. Je verrai le moment venu.
- D'accord.
Ce faisant, Catherine va s'asseoir dans la voiture, en ressort et jette sa culotte dans le coffre.
- Et voilà, c'est fait.
- Je suis déjà excité rien qu'à t'imaginer nue sous ta robe.
Sa main va caresser les fesses de sa femme. D'abord sur la robe, puis sous la robe. Son sexe se tend, provoquant une bosse visible dans la toile du pantalon.
Le restaurant de spécialités locales qu'ils ont choisi est fort sympathique. L'ambiance est bonne et la nourriture excellente. Ils se sont placés face à face et Alain a bien remarqué que Gilles avait très souvent sa main gauche sous la table. Imaginant parfaitement ce qui se passe dessous, et toujours aussi excité, il lui vient à l'idée d'essayer d'en faire autant. Reste à voir si Catherine se laissera faire. Sa main se hasarde tout d'abord sur le genou, pas de réaction. Ensuite il la fait remonter lentement le long de la cuisse. Quand il arrive sous la jupe, Catherine resserre les cuisses. Alain la regarde, lui sourit tout en continuant à parcourir sa cuisse. Finalement, Catherine choisit de laisser agir le charme, se demandant à nouveau jusqu'ou vont aller le plaisir et la jouissance. Elle entrouvre les cuisses. Alain peut reprendre sa route vers l'objet de son désir. Arrivé sur le lieu du délit, il en parcourt les lèvres, y introduit un doigt, joue avec le clitoris. Tout cela tout en continuant à discuter avec ses amis l'aire de rien. Le comportement de Catherine trahit plus ce qu'elle ressent. Sa respiration s'accélère, son regard se perd, son sourire s'accentue. Gilles comprend pourquoi. Ravi que ses nouveau amis aient les mêmes goûts qu'eux, il décide de les accompagner. Lui aussi se met à masturber sa femme avec douceur et insistance. Les deux femmes se regardent. Toutes à leur plaisir, elles se l'échangent au travers de leurs regards lascifs. Le plaisir monte, soigneusement administré par les doigts enfiévrés de leurs maris. Elles finissent par jouir toutes les deux, à quelques instants d'intervalle, la jouissance de la première entraînant celle de la seconde, étouffant leurs cris de plaisir dans leurs serviettes. Heureux et satisfaits, les deux maris ramènent leurs mains sur la table et se lèchent les doigts avec plaisir et délectation.
Le repas a été bien arrosé, et quand ils quittent le restaurant vers dix heures, ils sont tous les quatre bien joyeux. Alain sacrément éméché, se trompe et passe son bas autour des épaules de Sylvie, comme s'il s'agissait de sa femme. Catherine réagit de suite.
- Hé, je suis là.
- Ah merde!... Je m'ai trompé de femme!
- Même plus capable de me reconnaître.
- Mais si, même les yeux bandés, je peux.
- A voir... Qu'est-ce qu'on pourrait utiliser comme bandeau?
Personne n'a de foulard, un mouchoir c'est trop petit. Finalement, le plus simple, c'est qu'Alain retire sa chemise et s'en fasse un bandeau. Il les palpe l'une après l'autre, visiblement avec plaisir.
- C'est trop facile comme ça. Je reconnais les vêtements.
Gilles entre dans le jeu. Il remarque le petit jardin public à côté duquel il passent.
- Alors il faut le faire sans vêtements. On n'a qu'à aller là dedans. On sera tranquille.
Ils y entrent tous les quatre et avancent jusqu'à une table de ping-pong en béton sur laquelle les deux femmes déposent leurs vêtements au fur et à mesure qu'elles se déshabillent. Les deux hommes les observent et apprécient. Gilles fait une remarque judicieuse.
- Il faudrait que vous gardiez toutes les deux vos mains sur le pubis. Sinon c'est trop facile.
Alain se fait bander les yeux par Gilles qui le dirige tout d'abord vers Sylvie. Il parcourt les seins de ses mains, agace les tétons, puis caresse le ventre, descend jusqu'au sexe et y introduit un doigt. Gilles intervient.
- Attention. Défense de goûter pour s'aider.
Puis Alain est conduit devant sa femme. Ses mains suivent le même trajet et une fois qu'il a tout parcouru, il s'exprime sans aucun doute.
- Je suis certain que c'est toi, chérie.
- Gagné!
Pendant qu'Alain retire son bandeau, Gilles retire sa chemise et se prépare à se masquer les yeux avec.
- Ça m'a l'air bien facile. Il faut que j'essaye aussi.
- Vas y, tu vas voir... Enfin, tu vas toucher...
Après avoir passé le bandeau sur les yeux de Gilles, il l'amène vers Catherine. A ce moment, Alain réalise que sa femme va se faire toucher par un autre sous ses propres yeux. Lui et sa femme croisent leurs regards, les yeux dans les yeux. Le même frisson électrique les parcourt à ce moment. Gilles palpe les seins, joue avec les tétons pour les faire grossir. Ils répondent instantanément, Catherine étant très excitée par la situation. Suivant le même trajet qu'Alain, il passe sur le ventre, puis au sexe, qu'il effleure et parcourt en le caressant avant d'y entrer un doigt, puis deux et d'effectuer quelques allers-retours. Alain regarde sa femme se faire masturber par un autre homme. Quelle sensation troublante. D'autant plus troublante que sa femme le regarde droit dans les yeux, et lui exprime tout le plaisir qu'elle reçoit en ce moment, passant sa langue sur ses lèvres sans retenue. Gilles se rend bien compte de cette excitation, sa main est recouverte de la cyprine de Catherine. Visiblement satisfait de ce qu'il vient de faire, il se laisse guider vers sa propre femme. Sans aucun préliminaire, il lui introduit ses doigts mouillés dans le sexe. Cette pénétration bien lubrifiée, la sensation d'avoir en elle les sécrétions d'une autre femme, Sylvie se caresse ses seins, pince ses tétons, prend la main de son mari pour lui faire comprendre d'amplifier ses allers-retours. Elle jouit très rapidement, sous l'emprise du plaisir, criant bien fort malgré le risque d'être entendue par les promeneurs passant hors du parc. Gilles retire son bandeau.
- J'en étais sûr. J'avais tout de suite deviné que ce n'était pas les seins de Sylvie. Je n'ai continué que pour le plaisir... De nous tous évidemment.
Alain ayant beaucoup apprécié ce premier jeu, il a envie d'aller plus loin.
- Bravo. Et sans les mains? Tu y arriverais?
Il regarde sa femme qui a compris où il veut en venir. Son regard et son sourire sont explicites. Elle aussi en veut plus, connaître encore de nouvelles sensations. Jusqu'où cela ira t-il? Ils ne le savent ni l'un ni l'autre. Leurs amis ne le savent d'ailleurs pas non plus et c'est ce qui fait tout le délice de ces moments.
- Avec le goût, c'est facile.
- Tu as déjà essayé?
- Non.
- Alors comment tu peux savoir?
- On essaye en même temps?
- D'accord.
Ils se fond bander les yeux par leurs femmes. Puis Catherine et Sylvie se concertent rapidement par des signes de la main et échangent leurs partenaires. Elles les attirent près de la table de ping pong, montent dessus, les pieds sur le rebord de la table, les jambes bien écartées, dans une posture totalement indécente. C'est en leur saisissant la tête à deux mains que chacune dirige l'homme qui leur fait face vers son intimité. Ils entament alors leur cunnilingus, jouant avec chaque partie du sexe de leur partenaire, masturbant le clitoris de la langue et des lèvres, pénétrant le vagin le plus profond possible avec la langue. C'est Gilles qui rend son verdict en premier.
- J'étais certain que je trouverais avec le goût.
Alain lui répond tout en continuant le jouer avec le clitoris de Sylvie.
- Je confirme, ce n'est pas le goût habituel.
- Je suis d'accord.
Sylvie confirme le résultat.
- Bravo vous avez gagné.
Catherine se laisse aller, et dit quelque chose qu'elle n'aurait pas imaginé quelques heures auparavant.
- Ce n'est pas une raison pour arrêter.
Alain et Gilles retirent leur foulard. Et ils reprennent leur ouvrage avec envie. Catherine et Sylvie se caressent les seins pour accentuer le plaisir, puis s'échangent leurs caresses pour accentuer encore l'effet de celles-ci. Rapidement, les deux femmes ont un orgasme. La jouissance de l'une entraînant celle de l'autre comme au restaurant.
Alain sent bien que cette soirée est partie pour être mémorable.
- Maintenant, ça va être à vous, mesdames, de nous reconnaître.
Gilles renchérit.
- Excellente idée.
Et joignant le geste à la parole, il retire son pantalon et son slip, suivi dans le mouvement par Alain. Leurs sexes sont déjà presque en érection. Ils bandent... les yeux de leurs femmes. Ayant choisi pour le premier test de rester chacun avec sa femme, celles-ci semblent s'être fait leur opinion dès la mise en bouche. Sans plus attendre, elles demandent de changer de partenaire. Curieusement, dès qu'elles ont l'autre bite en bouche, elles prennent tout leur temps et font durer bien plus longtemps le plaisir. Léchant, suçant, aspirant avec soin. A tel point qu'Alain est obligé d'interrompre la partie pour raisons techniques.
- Stop, où je jouis.
Les deux femmes s'arrêtent et retirent leur bandeau. C'est Catherine, qui prend la parole, toujours aussi déchaînée.
- Vous aussi messieurs, ça a été un jeu d'enfant de vous reconnaître.
- Je confirme. Trop facile.
Gilles prend la parole.
- Je trouve que vous avez de drôles de jeux d'enfants, mesdames.
Alain et Gilles n'ont pas encore joui de la soirée, mais ça ne saurait tarder. Ils allongent leur femme respective sur la table de ping pong et leur font l'amour côte à côte. Les deux hommes caressent leur femme, mais aussi la femme de l'autre. Les deux femmes aussi partagent leurs caresses sur les corps des deux hommes. Alain, qui était peu de temps avant prêt à jouir, ne tarde pas à venir. Il sort son sexe, car il veut que sa jouissance soit bien visible de tous, et il éjacule de longs jets de sperme sur le corps de sa femme. Gilles avance alors sa main vers le corps de Catherine, la plonge dans le sperme et l'étale sur les corps des deux femmes. Alain est très troublé par cet acte. Il n'a jamais eu de contact avec un autre sperme que le sien. Alors qu'il se demande quelle sensation l'on peut ressentir et s'il oserait en faire autant. Gilles éjacule à son tour tout son sperme sur le corps de sa femme, il se tourne vers son voisin, un léger sourire aux lèvres, comme une invite car il se doute son trouble.
- Tu veux l'étaler?
Un frisson chaud traverse le corps d'Alain des pieds à la tête. Même son sexe ramolli est pris d'un soubresaut à l'énoncé de ces paroles. Ce n'est pas de la gêne, mais du désir. Après tout, pourquoi pas? Au moins il aura réponse à ses interrogations. Il avance sa main vers le corps de Sylvie, zébré de plusieurs lignes blanchâtres. Le sperme d'un autre homme. Sans plus hésiter, sa main vient au contact de la semence et l'étale. Puis, de ses deux mains, il parcourt frénétiquement les corps des deux femmes. Epuisé, il s'arrête pour reprendre ses esprits. Leur voiture est garée juste à côté, ils y retournent sans se rhabiller et rentrent nus au camping après avoir laissé la voiture à l'extérieur, la barrière étant fermée à cette heure-là. Repus de sexe, ils se couchent rapidement et s'endorment tous dans un sommeil peuplé de rêves érotiques.
4. Sans limites, libres et heureux
Le lendemain matin, Alain et Catherine vont ensemble aux douches. Et comme la veille, seules les quatre douches sans portes sont libres. Cette fois-ci, Catherine est plus détendue et va tout naturellement dans une des deux douches du fond, son mari dans l'autre. Ils font couler l'eau et commencent à se savonner le corps. Quelques minutes s'écoulent avant que Gilles arrive entre eux et les reconnaisse. Alain engage la conversation pendant qu'il se lave le corps.
- Salut, toutes les douches sont prises?
- Ben, oui.
Catherine se rappelle du trouble de son mari en fin de soirée, elle en a même rêvé avec délice. Une idée perverse lui traverse l'esprit.
- Pas de problème. On va s'arranger. Tu n'as qu'à prendre ta douche avec mon mari.
Réaction immédiate d'Alain.
- Quoi?!?
- Si, si, mon chéri. En échange de ma petite culotte d'hier soir.
- Non?...
- Si.
- Bon. Je n'ai qu'une parole. Entres Gilles.
Alors que Gilles arrive nu à côté de lui, très près de lui, le corps ruisselant de l'eau de la douche, un frisson lui traverse le corps. La même sensation qu'hier soir. Catherine le tire rapidement de ses pensées.
- Tu sais ce qui me ferait vraiment plaisir mon chéri?
- Je n'ose imaginer.
- Ce serait que tu suces Gilles. S'il est d'accord, bien sur.
Un deuxième frisson, nettement plus intense traverse le corps d'Alain. Il regarde Gilles. Que va t-il dire?
- Pas de problème. Ce sera un plaisir pour moi, si je puis dire. Et je te rendrai la pareille, bien sûr.
Gilles verse du gel douche dans sa main et l'applique sur le corps d'Alain, parcourant ainsi le torse et les bras. Puis il le fait se retourner et savonne le cou, le dos et descend jusqu'à la raie des fesses. Son sexe grossit. Il s'approche d'Alain, lui savonne les flancs, ses mains passent devant et parcourent la poitrine, tandis que derrière son sexe grossit de plus en plus et vient caresser la raie de son partenaire. Par les mouvements de son bassin, il se masturbe entre les fesses d'Alain. Catherine ne manque pas une miette de ce spectacle depuis la douche d'en face et se masturbe avec délectation. Gilles a maintenant son sexe en érection, il fait se retourner Alain et l'invite à s'accroupir, la tête au niveau de son sexe. Des picotements parcourent tout le corps d'Alain, dans quelques instants, il va faire ce qu'il n'aurait jamais pensé faire. Pourtant, il n'est pas homo et n'a jamais eu ce genre de penchants. Mais, là, l'envie est trop forte d'essayer. Prendre ce pieu de chair dans sa bouche et le sucer. Ce n'est que le premier pas qui compte. Il faut se jeter à l'eau. Hop! Alain prend la bite de son voisin dans la bouche. Curieuse sensation... Mou et ferme à la fois, et puis si doux et chaud. Il laisse ressortir ce sexe de sa bouche et entreprend de lécher le gland et le reste de la hampe. Ensuite, il le branle un peu, avant de le reprendre à nouveau en bouche et de faire des allers-retours sur ce sexe masculin. Il va ensuite lécher les couilles, puis embrasser la tige sur toute sa longueur. Il le reprend à nouveau en bouche, et le pompe jusqu'à ce que subitement Gilles l'alerte.
- Attention, je vais jouir.
Alain a bien senti une contraction dans le sexe de Gilles. N'ayant pas envie d'avoir du sperme dans la bouche, il se retire à temps et reçoit tout sur le visage alors qu'il le masturbe. Catherine qui n'a rien perdu de la scène en a un orgasme soudain.
Alain se relève. Sous l'effet de l'eau le sperme s'écoule sur son corps. C'est alors Gilles qui se penche et entreprend la fellation de son partenaire. Il sait s'y prendre, léchant consciencieusement le membre sur toute sa longueur, avalant les testicules, remontant lentement avant de le prendre en bouche pour de bon et d'attaquer de lents allers-retours. Bon sang, il suce divinement bien, se dit Alain, mieux que ma chérie. Alain se surprend à passer ses mains sur la tête de son partenaire, lui caressant les cheveux. C'est trop bon. De ses mains, il lui tient la tête et fait aller son bassin d'avant en arrière,baisant littéralement la bouche de cet homme qui le suce si bien. Catherine continue de pendre son pied en les regardant, heureuse d'avoir eu cette idée. Soudain Alain sent le plaisir monter. Il relâche la tête de son ami et le prévient de l'imminence de sa jouissance. Mais Gilles ne se retire pas, il garde le sexe d'Alain entre ses lèvres et le regarde droit dans les yeux pendant qu'il reçoit toute sa semence dans la bouche. Le corps d'Alain déjà en proie à la jouissance est traversé simultanément par un frisson de trouble et de plaisir en raison de l'audace de Gilles. Celui-ci se relève, approche sa bouche du torse d'Alain, l'ouvre et laisse s'écouler le sperme sur le corps de son partenaire tout en lui suçant les seins. Catherine a alors son troisième orgasme. Chancelante, elle se laisse choir dans la douche, les jambes écartées, son sexe ouvert et trempé.
- Merci, tu m'as sucé comme un dieu.
- Tu ne te débrouilles pas mal non plus pour un débutant. J'ai beaucoup apprécié ton sexe rasé.
- Ah oui?
- C'est bien plus agréable pour lécher les couilles.
Alain et Gilles terminent de se laver pendant que Catherine reprend ses esprits. Propres et secs, ils retournent ensemble vers leurs tentes.
La matinée s'écoule au rythme de la visite touristique qu'Alain et Catherine sont allés faire dans le bocage vendéen. Après un repas dans un petit restau campagnard, ils retournent vers Olonne sur Mer. Quand ils arrivent sur la plage, leurs voisins sont déjà installés à leur emplacement habituel, ils vont directement vers eux. Alain entame la conversation.
- Quelles magnifiques vacances. On voudrait que ça ne finisse pas.
- Hélas, pour nous, si. Nous repartons demain matin.
Alain ne cache pas sa déception.
- Déjà?
- En fait, nous sommes ici depuis trois semaines.
- Dommage que nous ne soyons pas arrivés plus tôt.
- Nous aurons peut-être l'occasion de nous revoir ensuite. Et puis nous avons encore toute la journée d'aujourd'hui.
Ce faisant, Gilles commence à caresser sa femme qui est restée allongée sur le dos. Catherine vient de s'allonger aussi, elle se place également sur le dos, à côté de Sylvie. Gilles se déplace et vient caresser le corps de Catherine, parcourant avec douceur le ventre, les cuisses, les seins, le cou et finalement le sexe, qu'il pénètre de ses doigts. Alain termine de se déshabiller. Son sexe bondit hors de son caleçon, déjà à moitié en érection. Il va immédiatement vers sa voisine et lui applique le même traitement doux et sensuel que sa femme est en train de recevoir. Gilles ressort ses doigts couverts de cyprine, il les tend à Alain, qui retire lui aussi ses doigts du sexe de Sylvie. Les deux hommes se sucent mutuellement les doigts, telle une fellation réciproque, sous les yeux de leurs femmes, excitées par ce spectacle. Ils ne peuvent plus continuer ainsi sur la plage, le risque est trop grand d'attirer l'attention, ils partent tous les quatre se réfugier dans la dune, Sylvie emportant avec elle son sac de plage par précaution.
Une fois à l'abri des buissons, Sylvie ouvre le sac de plage et en sort un préservatif qu'elle donne à son mari. Celui-ci alors, sans plus de cérémonie, s'approche du sexe d'Alain, le masturbe et le suce, jusqu'à ce qu'il atteigne l'érection. Alain apprécie à nouveau la fellation de son voisin, lui caressant encore les cheveux et le cou. Une fois qu'il a le sexe bien raide, Gilles le coiffe de la capote, Sylvie s'est allongée face à lui, les jambes écartées, comme une invite. Catherine regarde la scène, son corps est parcouru de picotements, son sexe est en feu. Elle va voir son mari faire l'amour à une autre femme sous ses yeux. Alain s'avance entre les cuisses de Sylvie, il frotte son sexe contre les lèvres, passant sur le clitoris, puis il s'introduit en elle. Il regarde sa femme, elle se masturbe en le regardant, visiblement la situation lui plait aussi. Alain commence ses allers-retours dans le conduit chaud et humide. Catherine et Gilles se sont placés de chaque côté et caressent les deux amants sans retenue ni tabou. Catherine mordille les seins de Sylvie tandis que Gilles fait frotter sa queue entre les fesses d'Alain. L'instant suivant, Gilles se fait sucer par sa femme alors que Catherine embrasse son mari. Sylvie jouit à deux reprises sous l'effet de la pénétration et des caresses jusqu'au moment où Alain annonce qu'il est sur le point de jouir à son tour. Gilles le fait ressortir de sa femme, lui retire le préservatif et le prend en bouche, lui suçant le gland tout en malaxant les couilles. Comme le matin sous la douche, cela entraîne un orgasme à Catherine. Alain voyant que sa femme jouit quand il se fait sucer par un homme jouit à son tour et décharge tout son foutre dans la bouche de Gilles. La bouche pleine, il va embrasser sa femme, partageant ainsi le sperme chaud et gluant d'Alain. Alors que Catherine achève de nettoyer la bite de son mari, Gilles se tourne vers eux, les lèvres encore brillantes de sperme et leur propose tout naturellement d'inverser les rôles.
Un frisson parcourt à nouveau Alain. Le faire ou pas? Il regarde sa femme, celle-ci semble d'accord. Ce serait dommage de ne pas avoir tout essayé. Il sait bien qu'il va voir sa femme se faire prendre par un autre, qu'il va devoir recevoir du sperme plein la bouche. Brève réflexion. Le choix de sa femme semble déjà fait, il ne la connaissait pas si perverse. Après tout, on n'a qu'une vie, autant en profiter. Catherine s'allonge et écarte les cuisses pour laisser passer Gilles. Sylvie sort un autre préservatif de son sac et le passe à Alain. C'est parti! Il s'approche du sexe de Gilles, celui-ci n'a pas encore atteint l'érection. Il le lèche, le suce, joue avec sa langue autour du gland, le rentre dans sa bouche. Il sent des mains qui caressent ses cheveux, qui lui donnent le mouvement à suivre en poussant toujours plus profondément cette bite au fond de sa bouche. Un instant, il se sent humilié de cette situation, mais il réalise rapidement que quand sa femme en fait autant, cela ne le choque pas. Il y a quelques minutes, ainsi que ce matin, c'était la tête de Gilles qu'il avait entre ses mains, et il trouvait cela normal. Le sexe de Gilles a maintenant atteint l'érection. Il relâche son étreinte sur la tête d'Alain, celui-ci en profite alors pour le coiffer de latex. Alain regarde sa femme, elle n'a pas arrêté de se faire masturber par sa voisine pendant toute la fellation. Sa chatte est dégoulinante. Gilles s'avance vers elle, présente son sexe à l'entrée de son sexe déjà bien entrouvert et s'y introduit sans plus attendre.
Il commence alors ses va et vient sous les yeux d'Alain qui ne peut s'empêcher de se masturber à la vue de cette scène malgré que son sexe soit ramolli. Sous ses yeux, la bite de Gilles laboure les entrailles de sa femme et ça l'excite. Sylvie s'est rapprochée des deux amants et a commencé à les caresser, Alain s'avance et en fait autant. Sans complexe, ses mains parcourent aussi bien le corps de sa femme que celui de Gilles. Son sexe se gonfle à nouveau. Il passe derrière Gilles et joue à parcourir sa raie des fesses avec son sexe à moitié bandé. Sylvie s'est placée sur Catherine pour se faire lécher la chatte. Alain toujours derrière Gilles passe ses bras de chaque côté et lui caresse le thorax, pince ces petits tétons masculins. Sa bouche s'approche du cou et des épaules de son voisin, il les embrasse, les lèche. Il a l'impression de faire l'amour à sa femme par l'intermédiaire de Gilles. Une de ses mains descend plus bas, caresse le pubis, tandis que l'autre parcourt toujours la poitrine, tout en lui léchant le cou et en laissant sa queue frotter contre les fesses. Gilles le rappelle soudain à la réalité car il est au bord de la jouissance. Totalement excité, ne se reconnaissant plus, il se rue sur ce sexe masculin, retire prestement la capote et empale sa bouche sur ce pieu de chair. Suçant et aspirant avec frénésie. Gilles ne résiste pas longtemps à ce traitement et décharge tout un flot de sperme tiède dans la bouche d'Alain. Ce dernier se retire en serrant bien les lèvres pour ne rien perdre et va embrasser sa femme. Ils s'échangent le sperme d'un autre homme. Catherine voit la semence couler des lèvres de son mari qui a son visage au dessus du sien. Cela lui déclenche un nouvel orgasme, le plus puissant de tous, tout son corps vibre, puis elle se relâche, inerte, allongée sur le sable. Profondément heureuse. Elle regarde son mari, qui la regarde aussi, la même sensation de bonheur et de gratitude émane de leurs yeux. Chacun a poussé l'autre à aller un peu plus loin et le résultat a été un plaisir qu'ils n'auraient jamais pu imaginer auparavant.
Après être retournés à la plage et s'être baignés pour se nettoyer, tous se sont allongés au soleil. Epuisés, ils se sont endormis et les heures ont passé. La plage est pratiquement déserte quand Alain se réveille. Il a l'impression d'avoir rêvé tout ce qui lui est arrivé, mais le petit goût acre au fond de sa bouche lui rappelle que cela s'est bel et bien passé. Immédiatement un tressaillement agite son sexe. A nouveau en proie à l'excitation, il parcourt le corps de sa femme avec ses mains, son sexe commence à raidir. Elle se réveille. Il l'embrasse partout. Sur les seins, les épaules, le cou, le menton, les oreilles, le nez, la bouche. Il redescend sa langue, contourne le menton, longe le cou, passe entre les seins, s'insinue dans le nombril, bécote le pubis et arrive enfin sur la fente du sexe qu'il parcourt. Catherine se laisse faire, elle écarte les jambes pour faciliter ces caresses buccales qui lui font tant de bien. Il peut alors jouer avec le clitoris, le prendre entre les lèvres et tirer dessus puis la pénétrer avec sa langue. Catherine gémit sous les caresses. Cela réveille Gilles qui contemple ce spectacle et commence lui aussi à caresser sa femme qui se réveille aussi. Catherine ne pensant plus qu'à son plaisir, oubliant qu'elle est sur la plage, même s'il n'y a plus personne à 300 mètres à la ronde exprime clairement son désir sans retenue.
- Prends moi maintenant. Je veux sentir ta bite en moi.
Alain ne se fait pas prier. Il se place sur sa femme et la pénètre sans plus attendre. Pendant ce temps là, leurs voisins rattrapent leur retard. Peu de temps après, c'est Gilles qui pénètre sa femme. Ils font ainsi l'amour côte à côte sur la plage jusqu'à ce qu'Alain éjacule le premier dans le ventre de sa femme, suivi peu de temps après par Gilles qui laisse lui aussi sa semence envahir le vagin de la sienne.
Alain se permet une réflexion pendant qu'il se remet de ses émotions.
- C'est surprenant. On n'a rien fait de particulièrement pervers cette fois-ci.
Gilles saisit la balle au bond, souriant.
- Ça peut s'arranger.
Alain se demande s'il n'a pas parlé un peu vite.
- Comment ça?
- Tu vas voir.
Gilles s'avance vers Catherine, se place entre ses jambes et lui lèche profondément le sexe, insinuant sa langue dans le vagin détrempé, récupérant un abondant mélange de sperme et de cyprine qu'il s'empresse d'avaler. Très naturellement, Sylvie fait une proposition à Alain.
- Veux-tu essayer avec moi?
- Euh... Non... Ça ne me tente pas trop.
Catherine ne l'entend pas ainsi.
- Mais si. Il faut tout essayer.
- Alors, faisons-le ensemble.
Catherine ne s'attendait pas à une telle réponse mais elle assume. Ils viennent tous les deux entre les cuisses de Sylvie et, après une brève appréhension, se régalent du cocktail spécial dispensé à profusion. Agenouillés tous les deux, Gilles passe derrière eux et leur caresse les fesses en même temps, passant également sur la chatte de Catherine et les couilles d'Alain. Pour terminer cet après-midi, ils vont tous à l'eau se nettoyer et jouer à s'éclabousser comme des enfants. Insouciants et heureux de vivre.
5. Soirée d'adieux
Pour marquer dignement la fin de leurs vacances. Gilles et Sylvie ont préparé un excellent repas avec les moyens du bord et ont invité Alain et Catherine, qui ont été chercher du champagne pour l'occasion. Le repas se déroule doucement, ils discutent maintenant de leurs vies respectives comme de vieux amis. Au dessert la bouteille de champagne est débouchée et les deux couples échangent leurs adresses entre deux coupes. Ils espèrent tous se revoir après les vacances pour se faire des petites soirées sympa, voire même des week-ends complets. Ce ne sont pas les possibilités qui manquent car ils n'habitent qu'à quelques dizaines de kilomètres les uns des autres. Gilles va chercher un album photo de poche dans la boîte à gants de sa voiture et vient montrer quelques vues de leur pavillon. Alain et Catherine sont assis à regarder les photos. Leurs amis sont derrière eux pour les commenter.
- C'est un coin peinard. Que des petites constructions.
- Je vois. Ça a l'air sympa.
- Vas-y tournes les pages, il y en a d'autres.
Alain arrive sur une photo de Sylvie nue en train de se faire bronzer.
- Et vous avez aussi un grand jardin.
- Qui est entouré de haies. On peut faire ce qu'on veut, personne ne nous voit.
Alain tourne la page et arrive sur des photos où Sylvie est avec une autre femme, elles se lèchent mutuellement le sexe au milieu du jardin. Sylvie intervient.
- Tu les as laissées celles-là?
- Oui, pour les faire voir à certains de mes collègues.
- Tu aurais du me le dire plutôt. Me sentir montrée ainsi, ça me plait.
Ce faisant, ses mains se posent sur le cou de Catherine et commencent à lui caresser la peau jusqu'aux épaules. Sa voisine se laisse faire. Elle continue ses caresses et s'adresse à Catherine.
- Alain t'a déjà prise en photo nue?
- Non. On n'y a pas pensé.
- Cette photo me plait beaucoup. Pas toi?
- Si...
Les mains de Sylvie continuent leurs caresses, passent sous les vêtements de sa voisine et lui caressent les seins. Catherine se retourne, s'assied sur la table et caresse à son tour les seins de Sylvie. Cette dernière rapproche son visage. Les deux bouches ne sont plus qu'à quelques centimètres. Catherine sent la respiration de Sylvie sur ses lèvres. Elle n'a jamais embrassé de femme. Quel effet cela fait-il? Elle entrouvre les lèvres, celles de sa voisine viennent s'y coller. Leurs langues se mêlent. Sylvie caresse la cuisse de Catherine avec sa main, sa voisine pose son pied sur le banc pour lui ouvrir ses cuisses. Sylvie entre ses doigts dans le slip et lui caresse les lèvres et le clitoris. Alain et Gilles, qui ont le sens pratique, s'empressent de déblayer la grosse table de pique-nique en bois massif mise à la disposition des campeurs. Les alentours sont déserts, pourquoi aller se serrer dans une tente alors qu'il y a tant de place, ici au grand air. Les deux filles se déshabillent mutuellement et s'allongent sur la table tête-bêche pour reproduire l'action de la photo, se léchant mutuellement le sexe, y introduisant soit les doigts, soit la langue, et jouant avec le clitoris en même temps. Alain et Gilles se sont déshabillés aussi pendant ce temps-là. Ils ont commencé à se masturber, puis ont échangé leurs mains et se sont masturbés mutuellement. Enfin, aussi excités que leurs femmes, ils montent à leur tour sur la table, se placent en 69 et se sucent à côté de leurs femmes.
Les deux femmes finissent par jouir sous la caresse de leurs langues et de leurs doigts. Sylvie souhaiterait se faire prendre en sandwich par les deux hommes en même temps. Alain s'allonge sur la table, sa femme enfile un préservatif sur son sexe en érection. Sylvie se place dessus et Catherine se charge de l'introduction de la bite de son mari dans la chatte d'une autre. Maintenant qu'Alain est bien profondément entré, Catherine va lécher le sexe de Gilles pour en faciliter la pénétration, il lui demande de le couvrir d'une capote par hygiène. Il prépare le petit trou de ses doigts puis y introduit son sexe délicatement. Une fois arrivé à fond, Sylvie pousse un soupir de plaisir, se sentant bien remplie. Les deux hommes commencent alors leurs allers-retours. Catherine va se placer sur le visage de son mari qui lui dévore le minou pendant que les deux femmes s'embrassent et se caressent les seins. Alain et Gilles sentent chacun la bite de l'autre à travers le corps de Sylvie. Quelle curieuse sensation de branler un homme avec sa bite tout en pénétrant une femme. Sylvie finit par jouir et quitte la table. Elle est remplacée par Catherine qui change la capote de Gilles et se met à quatre pattes pour l'inviter à la prendre en levrette. Sylvie va se placer derrière son mari et lui caresse la poitrine, Alain va à l'autre bout pour se faire sucer par sa femme. Au bout de quelques minutes, Sylvie vient à côté d'Alain pour lui parler.
- On échange nos places?
- Tu es sure?
- Oui, c'est Gilles qui me l'a demandé.
- Vraiment?
- Il t'expliquera.
Interloqué, Alain laisse sa place. Il se demande ce qu'il va se passer. Sylvie se glisse dessous Catherine en 69, dans cette position, elle se fait lécher la chatte tout en bouffant celle de sa voisine et les couilles de son mari.
Alain se place derrière Gilles et comme cet après-midi, il se met à parcourir son corps de ses mains, caressant la poitrine, le ventre, le pubis. De l'autre côté, son sexe caresse les fesses, circule dans la raie. Sa bouche et sa langue embrassent le cou et les épaules de l'autre homme. Gilles se tourne vers lui tout en continuant sa besogne.
- Tu as bien fait de venir.
- Pourquoi?
- Je voudrais que tu me pénètres pendant que je pénètre ta femme.
- Quoi?
- Je veux que tu m'encules!
- Oui, j'avais compris. Tu es sur?
- Certain. Je veux que tu me baises avec ta bite pendant que je baise ta femme avec la mienne.
Alors qu'Alain, imaginant la situation, était déjà parcouru par un frisson d'excitation. Cette description crue provoque un nouvel afflux de chaleur dans son corps. Gilles en rajoute.
- Je sens ta bite qui vient de durcir d'un coup. Ce t'excite, mon salaud, de me défoncer?
Troisième frisson pour Alain. Des picotements couvrent son corps. Il se sent comme porté par un genre de transe et se surprend à faire une réponse également crue.
- Oui, et je vais t'en mettre plein le cul. Tu vas voir!
Alain va s'enfiler un préservatif à son tour. Heureusement leurs voisins avaient prévu une grande boite de capotes. Il monte sur la table pour se faire sucer par Gilles afin de faciliter l'introduction. Pendant ce temps, c'est Sylvie qui se charge de préparer son mari en lui introduisant un doigt puis deux dans la rosette. Quand Alain se présente droit devant le trou de Gilles, ce dernier stoppe ses mouvements le temps qu'Alain s'introduise. Une fois dedans, Gilles reprend ses mouvements, Alain n'a pas à bouger, son ami s'encule tout seul sur sa bite chaque fois qu'il ressort de la chatte de sa femme. Gilles se penche vers Catherine pour lui parler.
- Regardes, ton mari est en train de m'enculer
Et bien lui en prit de dire cela. Catherine, tout à son plaisir, ne s'était pas rendu compte de ce qui s'était passé derrière elle. Elle se retourne, regarde son mari, visiblement porté par l'extase. Elle veut en être sure. C'est trop incroyable.
- Chéri? C'est vrai ce que m'a dit Gilles?
- Oui, j'ai ma bite dans son cul et j'aime ça!
Gilles ajoute.
- Moi aussi!
Une formidable sensation s'empare de Catherine. Elle voit encore plus d'étoiles dans le ciel. Sa respiration se coupe. Tout son corps se raidit et elle jouit, une jouissance énorme comme elle en a rarement eu. Gilles se retire, un important flot de cyprine inonde le visage de Sylvie qui jouit à son tour.
Alain se retire de son ami. Ils enlèvent leurs préservatifs, Gilles l'invite à monter sur la table. Ils se font face, tous les deux à genoux. Sylvie vient derrière son mari et le masturbe. Catherine, qui vient de reprendre ses esprits va derrière Alain et en fait autant. Toutes les deux caressent le corps de leurs maris d'une main tout en leur astiquant la verge de l'autre. Gilles est le premier à jouir. Il éjacule un long flot de sperme qui va se coller sur le corps d'Alain. Ce sperme sur son corps, le sperme d'un autre homme. C'est à nouveau le déclic pour Alain qui laisse gicler à son tour sa semence sur le corps de son vis-à-vis. Pour finir, tous se caressent, s'étalent le sperme, le lèchent. Sans retenue, sans inhibition, sans gêne. Finalement, ils se rendent brièvement au bloc sanitaire, le temps d'une douche rapide et se font leurs adieux. Gilles et Sylvie partiront tôt demain matin. Tous vont se coucher. Epuisés mais repus de plaisir.
Alain et Catherine ont le plus grand mal à se réveiller le lendemain matin. Ils étaient encore tellement excités qu'ils ont fait l'amour une dernière fois sous la tente avant de s'endormir. Ils ouvrent la toile. L'emplacement d'en face est vide. Seule l'herbe aplatie atteste de la présence d'un campement quelques heures auparavant. Ils se sentent tristes. Les vacances vont leur paraître bien fades maintenant. Ils espèrent bien revoir leurs amis à la rentrée, mais d'ici là, plus rien. Tiens? Une voiture s'avance et se gare en face. Un couple en descend. Alain et Catherine se regardent, c'est elle qui prend la parole.
- Ils n'ont pas l'air mal.
- Tu penses qu'ils iront à la plage cet après-midi?
- Probablement...
- On s'installera près d'eux?
- Certainement...